2014

10 marques qui se sont lancées dans l’aventure des objets connectés

Objets connectés« Le marché français des objets connectés pèsera 500 millions d’euros en 2016, selon Xerfi , contre 150 millions d’euros seulement en 2013.

Déjà, de grandes marques françaises se lancent sur le créneau et perçoivent le potentiel de l’ Internet des objets, pour renforcer leur relation client , en tant que source précieuse de données et pour se réinventer et faire preuve d’ innovation.

Voici 10 initiatives -commercialisées ou non- de marques dans le domaine. »

Lire la suite : http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/marques-objets-connectes/

Source : Journal du Net – 26/11/2014 – Aude Fredouelle

Le Pays de Retz : un territoire LEADER qui démarre fort !

Absiskey accompagne les acteurs du Pays de Retz dans la définition de leur stratégie territoriale 2020 et dans le montage de leur dossier pour le programme de développement local LEADER.

Pays de retz image

Absiskey accompagne les acteurs du Pays de Retz en région Pays de la Loire dans le montage de leur dossier de candidature pour LEADER. Ce dispositif d’approche territoriale intégrée, co-financé par le FEADER et le FEDER et géré par le Conseil Régional des Pays de la Loire, doit permettre aux territoires de mettre en réseau les acteurs de leur développement pour trouver des solutions innovantes aux enjeux qu’ils doivent relever.

LEADER repose sur l’approche ascendante, c’est-à-dire que les acteurs locaux, dans toute leur diversité, définissent eux-mêmes leur vision du territoire (diagnostic), les objectifs qu’ils souhaitent se fixer d’ici à 2020 (la stratégie) et les moyens d’atteindre des objectifs (fiches-actions).

Le pari lancé est largement remporté : le séminaire organisé le 25 septembre à Machecoul et animé par Absiskey a réuni plus de 100 participants, de même que les ateliers de déclinaison des fiches-actions du 27 octobre. La réussite sur ce territoire tient non seulement à l’affluence, mais aussi à la diversité des participants : publics, privés, hommes, femmes, jeunes, seniors… tous réunis ont composé ensemble une vision commune pour l’avenir de leur territoire.

Leurs idées novatrices, leur motivation et leur envie combinées à l’expertise d’Absiskey ont permis de déposer en novembre dernier un dossier de candidature solide pour obtenir une  subvention du FEADER, pour une maquette globale qui devrait permettre la réalisation de plusieurs dizaines de projets locaux au service du développement rural de ce territoire. Mais le plus important, c’est que LEADER leur donnera les moyens nécessaires pour construire une gouvernance et des habitudes de travail communes.

 

Absiskey absorbé par la gestion de l’information… 

titre-dossier-innovationAbsiskey s’est lancé un nouveau défi avec le projet INNAB (INNovation ABsorption). Au-delà de la gestion des connaissances, c’est la réutilisation de celles-ci qui est l’enjeu de toute organisation. Un nouveau développement est mené au sein du département R&D en collaboration avec l’ERPI et cofinancé par l’ANRT.

ERPI      ANRT

Gérer l’information dans les organisations : un équilibre à trouver

Dossiers de l'innovationAbsiskey s’est lancé un nouveau défi avec le projet INNAB (INNovation ABsorption). Au-delà de la gestion des connaissances, c’est la réutilisation de celles-ci qui est l’enjeu de toute organisation actuelle. Un nouveau développement est mené au sein de notre département R&D pour mettre au point une offre professionnelle de conseil en réutilisation de l’information stockée afin de pousser le développement d’innovations, qu’elles soient produits, services, organisationnelles, marketing…

Contexte d’un programme de recherche ambitieux

Depuis la démocratisation des NTIC et dans leur sillage l’augmentation explosive du nombre de données produites et échangées, le statut donné à l’Information a grandement évolué.

En décembre 2012, nous produisions en deux jours ce que l’humanité a produit en 2 millions d’années[i]. Le potentiel stratégique de ces informations, immédiatement détecté, lui a donné un nouveau statut, faisant naitre des besoins nouveaux pour les entreprises. Les termes tels que le Big Data, la veille stratégique, l’intelligence économique ou la gestion de l’information et de la connaissance sont devenus de plus en plus répandus.

A l’heure actuelle, les informations sont produites dans un flux ininterrompu, proviennent des quatre coins du monde et sont de plus en plus complexes. Cette diversification cognitive dépasse même les capacités des systèmes conçus pour traiter, analyser ou protéger ces informations.

Cette complexification continue est une évolution de notre environnement à laquelle toutes les organisations doivent s’adapter sous peine d’obsolescence. Les conclusions apportées par les économistes sont paradoxales mais implacables : pour rendre pérenne son entreprise, il faudra prendre des risques et parier sur une stratégie. Elles doivent ainsi se positionner dans leur environnement concurrentiel et pour cela elles doivent être capables de comprendre leur marché, d’apprendre de leur marché. Il en va de même pour toute organisation publique.

Mais comment accorder ces impératifs contradictoires : prendre du temps pour améliorer sa connaissance de l’environnement tout en étant capable d’absorber le flux massif et permanent d’information ? Des impératifs auxquels s’ajoutent la volonté de bien faire… Scruter son environnement, agir vite, ne pas se tromper, rayonner à l’international, adopter une attitude socialement et écologiquement responsable, innover ! Tout cela nécessite un fort investissement financier, humain et temporel, mais aussi de la volonté pour modifier ses habitudes.

Adopter une position pragmatique face aux réalités

Complexes pour un grand groupe, ces réalisations paraissent souvent impossibles pour les structures dont les ressources sont fortement limitées. Face à cette problématique, certaines entreprises font le choix de se centrer sur leurs savoir-faire et leur cœur de métier. Pérenniser une production centenaire est parfois plus judicieux que de tenter de s’adapter continuellement… Si cette attitude est possible lorsque la production est une « valeur sûre », d’autres entreprises ne disposent pas vraiment de cette liberté : elles devront s’adapter…ou disparaître. Certaines évoluent alors en s’auto-organisant autour des compétences et de la volonté de chacun, sans même s’en apercevoir. D’autres prennent le problème à bras le corps, mettent en place des projets et des plans d’action, s’attelant à la scrutation systématique et minutieuse de l’environnement, à la capitalisation frénétique et à la diffusion tout azimut des informations issues de la veille…une solution qui ne peut durer qu’un temps avant que cet effort impossible ne soit abandonné progressivement.

Les PME sont ainsi confrontées à leurs propres limites face à cette mission, provoquant rejet de ces activités ou sentiment d’inefficacité et d’impuissance face à la charge de travail à accomplir. Les interventions menées par des experts en gestion des connaissances permettent bien souvent de faciliter l’intégration de la gestion des connaissances dans les activités. Ces interventions couteuses en ressources humaines et temporelles, représentent un réel bol d’air pour les entreprises. Lorsqu’elles sont bien menées, elles permettent de trouver des repères dans l’environnement concurrentiel et technologique et de mieux identifier leurs moyens d’action.

Les enjeux d’une réflexion de fond

Cependant les pratiques et les dispositifs de gestion des connaissances peuvent avoir des effets secondaires. Capter, expliciter, capitaliser, formaliser, stocker, assimiler, mais jamais détruire, ni oublier. Les injonctions à être maître de son environnement concurrentiel et technologique semblent avoir fait naître la peur de perdre de l’information ou d’être passé à côté de quelque chose. Les procédures mises en place créent ou font entrer de l’information dans l’organisation, mais il n’est jamais prévu de les détruire. Au mieux, on archive. Les informations s‘accumulent, les bases de données grossissent, pas de date de péremption ou de droit à l’oubli. Parmi ces informations se trouvent peut-être celle dont l’organisation a besoin, mais plutôt que de s’aventurer dans une base de données interne qui n’a pas été actualisé, on retourne la chercher…

PROCESS INNAB

Comment faire la différence entre les informations qui resteront utiles pour l’organisation et celles qui doivent disparaître ? Pouvons-nous réellement nous autoriser à détruire une partie des données accumulées au fils du temps ? Et selon quels critères ? Si ces questions n’ont pas encore trouvé de réponses tranchées, les travaux en gestion des connaissances se sont saisis de ces questions. Ils proposent de garder ces questions à l’esprit lorsqu’une démarche de gestion des connaissances est mise en œuvre. Les notions d’oubli organisationnel, d’obsolescence de l’information et sur la gestion de l’excédent d’informations produites sont étudiées avec intérêt. Les auteurs insistent sur la nécessité de replacer les démarches de gestion des connaissances dans la durée, prenant en compte l’historique des démarches d’apprentissage organisationnel et des modes de gestion de l’information passés en anticipant les conséquences de ce type de méthode sur le long terme.

Il semble en effet que la solution à cette surcharge d’information induite soit une adaptation plus fine des méthodes de gestion des connaissances aux caractéristiques des entreprises. L’information doit avant tout être considérée comme un moyen de prendre des décisions stratégiques et de générer des idées de développement. Un bon conseil en gestion des connaissances devrait donc passer par une analyse approfondie des objectifs organisationnels, des compétences à disposition dans l’entreprise, des modes de circulation de l’information et de tout aspect permettant de comprendre quelles sont les informations déterminantes pour cette organisation.

 

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http://www.liberation.fr/economie/2012/12/03/donnees-le-vertige_864585

http://www.atelier.net/trends/articles/nombre-de-donnees-croit-plus-vite-protection-analyse

Akrich, M. (1993). Les objets techniques et leurs utilisateurs, de la conception à l’action. Les objets dans l’action, 4, 35-57.

Argyris, C. (1995). Savoir pour agir. Surmonter les obstacles à l’apprentissage organisationnel.

Castaneda, H., & Pendaries, M. (2013). L’excédent de connaissances dans le processus d’innovation. Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, 19(1), 213-231.

Hafsi, T., & Lambert, G. (2012). Le management de l’oubli dans la conduite des organisations. Revue française d’économie, 27(4), 149-183.

 

 

Absiskey contribue à la lutte contre Ebola

Un projet collaboratif pour des stratégies de communication efficaces

Face au mauvais management de phénomènes épidémiques passés et aux premiers ravages d’Ebola, la Commission Européenne lance en 2013 un projet collaboratif européen : TELL ME.  Absiskey est le chef de file de ce projet financé par la Commission Européenne. TELL ME a pour objectif principal de transmettre les bonnes pratiques à adopter lors d’épisodes épidémiques et de développer des stratégies de communication efficaces.

Ebola

Nous pouvons considérer aujourd’hui que l’épidémie a débuté en France métropolitaine. La France est passée en niveau 6 d’alerte pandémique. Ces déclarations ont de quoi faire peur… Elles ont été faites en septembre 2009 par Roseline Bachelot, alors Ministre de la Santé, à propos de l’épidémie de grippe H1N1. Souvenez-vous, dans le même temps, 94 millions de doses de vaccins sont commandées par le gouvernement pour un coût de plus de 1.5 milliard d’euros. Des rumeurs circulent à propos du vaccin, notamment sur les réseaux sociaux et via la presse généraliste avide de titres à sensation : inefficace, adjuvant dangereux, narcolepsie voire cataplexie, conflit d’intérêts… Conséquence : personne ne se fait vacciner ou presque. Même les médecins réquisitionnés pour les campagnes de vaccination refusent de vacciner leur famille… Le désastre ne sera heureusement que financier, l’épidémie ne décollera jamais. Le même type de fiasco dans la communication lors d’épidémie s’est passé dans d’autres pays d’Europe.

Afin d’éviter à l’avenir le mauvais management de ce type de crise, la Commission Européenne a financé un projet collaboratif européen, TELL ME, débuté en 2013 et dont Absiskey est le chef de file… Le titre complet : « Transparent communication in Epidemics : Learning Lessons from experience, delivering effective Messages, providing Evidence ».

Un des objectifs de TELL ME est donc de livrer des bonnes pratiques de communication pour les personnels de santé lors d’épisodes épidémiques. Le consortium regroupe des spécialistes en sciences sociales et comportementales, santé publique et communication.

2013, l’épidémie EBOLA ravage l’Afrique de l’Ouest. La forte mortalité de cette maladie, son origine obscure et aléatoire, couplée à une forte utilisation des réseaux sociaux en Afrique sont à l’origine de l’émergence de quantité de mythes  et désinformations qui circulent largement. Les services de santé qui agissent sur place sont démunis face à l’incrédulité de la population sur l’efficacité des mesures qu’ils tentent de mettre en place.

« Ebola a une longueur d’avance sur nous« , ont déclaré les responsables de la mission des Nations Unies chargés de coordonner la réponse d’urgence au virus Ebola (UNMEER) le 15 octobre 2014.

Alors que le nombre de morts augmente de manière exponentielle dans les pays touchés en Afrique de l’Ouest, la psychose gagne un peu plus chaque jour le reste du monde, et plus particulièrement la France. Plus de 480 signalements ont été recensés en octobre par l’Institut de Veille Sanitaire (IVS). De manière anecdotique, la Corée du Nord, pays le plus isolé du monde, a décidé d’imposer une quarantaine de vingt et un jours à tous les étrangers entrant dans le pays, quel que soit leur pays d’origine.

Pourtant, à ce jour aucune contamination n’a été révélée ni en Corée du Nord, ni en France.

Les nombreuses images de personnels soignants portant des masques et des combinaisons intégrales sont pour quelque chose dans cette psychose. Ces images rappellent les scénarios apocalyptiques de Hollywood et alimentent les rumeurs relayées sur les réseaux sociaux.

En attendant la mise à disposition à grande dose d’un vaccin efficace par les laboratoires pharmaceutiques, la communication demeure la meilleure arme contre l’épidémie, aussi bien dans les pays touchés que dans le reste du monde en proie aux plus folles rumeurs.

Le Projet TELL ME coordonné par Absiskey et financé par la Commission Européenne, a pour objectif de développer des stratégies de communication efficaces afin de mieux gérer les épidémies et pandémies à venir.

Chose rare pour les projets de recherche en cours, deux institutions renommées font appel aux résultats du projet TELL ME :

  1. La Commission Européenne (CE) a demandé à TELL ME de fournir des résultats préliminaires afin d’aider à la lutte contre l’épidémie notamment son prototype de simulation du comportement des populations en période d’épidémie et ses supports de formation destinés aux professionnels de santé.
  2. Parallèlement, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à travers sa coordinatrice en charge du volet formation de l’Ebola Response Team a demandé l’autorisation du Consortium TELL ME d’utiliser les supports de formation développés dans le projet pour ses actions de formations des 110 000 professionnels de santé et personnels funéraires au contact de la population dans les pays touchés.

 

 

http://www.tellmeproject.eu/

TELL ME (01/02/2013 – 31/01/2015)

Coordinateur : ABSISKEY

11 partenaires

Déjeuner-débat du Club PAI à Paris, à l’Aéroclub de France

CLUB PAISur le thème « Les outils de l’innovation : financements, synergies, co-innovation« , le Club FAI (association qui regroupe des professionnels des Produits Alimentaires Intermédiaires) a demandé à Absiskey de présenter la Fiscalité de la Recherche et de l’Innovation, les Projets Collaboratifs de Recherche et d’Innovation ainsi que les enjeux de la compatibilité des aides directes avec les aides indirectes.

Le 16 décembre 2014, de 12h à 15h, à l’Aéroclub de France à Paris, Nicola Gianinazzi et Laetitia Verseil répondront à toutes les questions que se posent les professionnels présents.

Absiskey membre de Digital Grenoble

Mercredi 10 décembre, Absiskey a participé à l’assemblé générale constitutive de l’association Digital Grenoble. Nous sommes désormais membre de cette association.

Grenoble figure dans la liste des neuf premières villes à avoir reçu le label French Tech le 12 novembre dernier.

Digital Grenoble se dote de plus d’un objectif ambitieux pour les 10 ans à venir : voir naître sur le territoire métropolitain un nouveau Tech Champion qui emploiera plus de 1000 personnes, ainsi qu’une dizaine d’entreprises de plusieurs centaines d’emplois.

Dès les prochaines semaines, Digital Grenoble va trouver ses premières concrétisations : Dès Janvier 2015, installation dans le Bâtiment-Totem (bâtiment Pasteur « Orange », Grenoble Chavant) de l’équipe d’animation « Digital Grenoble » sur 650 m2. Le bâtiment sera doté d’un espace ouvert au grand public, adossé à un espace de coworking et des espaces de showroom pour l’écosystème.

Absiskey à la volonté de suivre le développement de Digital Grenoble et s’impliquera dans l’accompagnement de cette initiative régionale.

 

FRENCH-TECH-GRENOBLE-FINAL-4

Les solutions TIC au service des politiques publiques

Les solutions TIC au service des politiques publiques : des projets à la croisée des expertises d’Absiskey

Une revue de presse réalisée par Pauline Marteau et Aurélie Arliaud
PaulineMARTEAU   ArliaudAurelie

Absiskey Collaborative Projects en sait quelque chose : les partenariats publics/privés pour développer de nouvelles solutions TIC prennent de l’ampleur ! Absiskey assure ainsi le management du projet ClouT, un projet collaboratif dont l’objectif est d’aider les villes à combiner les avantages de l’Internet des Objets et du Cloud Computing afin de renforcer l’implication du citoyen dans une logique de ville intelligente (« smart cities »). Il s’agit d’aider les quatre municipalités partenaires (Santander en Espagne, Fujisawa et Mitaka au Japon et Gênes en Italie) à faire face aux multiples enjeux qu’elles doivent relever :

  • gestion de l’éclairage public,
  • amélioration du trafic,
  • prévention des catastrophes naturelles
  • ou bien stimuler des activités sociales et culturelles notamment pour les personnes âgées.

Ce projet a déjà beaucoup fait parler de lui, en témoigne sa page de presse !

scoopitDe leur côté, les acteurs publics, qu’Absiskey Politiques Publiques accompagne, co-développent de plus en plus de projets avec des acteurs privés en ce sens : la Communauté d’Agglomération de Montpellier a ainsi lancé l’opération « Montpellier agglomération cité intelligente », en partenariat avec IBM. Cette multinationale a même lancé un programme spécifique « Smarter cities » afin de développer les villes intelligentes (pour plus de détails, voir la Gazette des Communes n°35 du 22 septembre 2014 : le territoire transformé en laboratoire urbain »). Signe que les villes sont en veille sur le sujet : l’agence d’urbanisme de Lyon a créé une page scoopit sur les smarts grids, l’une des composantes importantes des smart cities (mais pas la seule !).

usine-digitaleL’Usine Nouvelle de son côté consacre également un dossier sur les 67 villes intelligentes les plus avancées, et décrypte les perspectives de business en lien avec ces smart cities en plein développement. Voici la carte qu’ils dressent de ces villes, par domaine concerné par cette approche renouvelée des politiques publiques.Carte

Carte : 67 villes qui osent l’intelligence – http://www.usine-digitale.fr

Le numérique pragmatique au sein des collectivités

Mais les TIC ne redessinent pas que les politiques urbaines : toute l’action publique est concernée. Les TIC peuvent ainsi être utilisées pour améliorer l’efficacité des services à la population. Ainsi, en Saône et Loire, afin de raccourcir le temps d’attente pour l’attribution d’un logement suite au dépôt des dossiers, des commissions d’attribution des logements sociaux dématérialisées ont été mises en place. Chaque membre de la commission a accès en temps réel aux dossiers de demande, et peut voter via une tablette sécurisée imaginée par Novaway, une start-up de Mâcon (le système est dénommé Attriweb). Les commissions se tiennent désormais 2 fois par semaine au lieu de 2 fois par mois, ce qui permet de statuer sur un dossier en 3 jours (les dossiers délicats pouvant être traités en commissions physique).
Les TIC peuvent également aider les collectivités à redevenir « maitres de la facturation » selon les termes du DGS du Conseil Général du Loiret, Jean-Charles Manrique. Déjà 9274 boitiers « Lysbox », créés par la société toulousaine Sigfox, ont été déployés chez les bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie afin d’en améliorer la gestion. Ce boitier permet entre autres d’établir un relevé des prestations effectuées auprès des bénéficiaires par les organismes d’aide à la personne, les infirmières etc. Il simplifie la gestion administrative et financière des allocations. Le Conseil Général prévoit de l’utiliser pour améliorer la qualité de services rendus aux bénéficiaires de l’APA : le boitier comportant un capteur de température, il pourrait être utilisé pour améliorer la réactivité des secours lors des canicules ou grands froids ; il est également envisagé de le relier aux capteurs de fumées, aux capteurs de chute etc. (pour plus d’informations sur ces deux projets, voir la Gazette des Communes n°37 du 6 octobre 2014).

Les TIC sont également utilisées pour améliorer la qualité de la concertation citoyenne et renforcer l’implication des habitants dans la définition de l’action publique. Dans la continuité des conseils de quartier, des réunions de concertations mises en place pour élaborer les projets de territoires, les TIC sont un moyen puissant et ludique pour repenser les rapports entre les décideurs publics et la population. Par exemple, à Paris, les citoyens sont invités à utiliser l’application « Dans ma rue » afin de désigner les lieux où ils souhaiteraient voir un projet de végétalisation être réalisé. A Barcelonne, la municipalité développe le projet « Fab city » : plusieurs fab labs ont été lancé dans la ville. Chacun de ces laboratoires de fabrication numérique mêlant valeurs du « Do it yourself » et celles de résilience doit permettre aux habitants de proposer un nouveau visage pour la ville de demain (pour plus d’informations, voir la Gazette des Communes n°38 du 13 octobre 2014).

L’affaire de tous et par tous !

Ces projets stimulent les relations entre les citoyens et les collectivités, et contribuent à renouveler les modes d’intervention des politiques publiques (innovation de politique publique, voir à ce propos la success story de la Biovallée®). Elles demandent un travail davantage transversal, que ce soit sur un plan sectoriel/thématique ou en ce qui concerne la diversité des profils d’acteurs impliqués (élus, entreprises privés, citoyens, experts etc.). Ce phénomène est encore relativement récent, et beaucoup de questions techniques mais aussi éthiques (sécurité et utilisation des données privées par les collectivités) surgissent : les collectivités et leurs partenaires ont besoin d’appui non seulement pour imaginer la mise en œuvre de ce nouveau concept, mais aussi pour bien définir les limites à ne pas franchir (voir l’article de la gazette sur les « big mother » dans son dossier consacré aux smart cities), ou encore pour assurer un modèle économique viable de la solution TIC dans le temps.

L’expertise d’Absiskey sur les projets collaboratifs de recherche et d’innovation en TIC pour relever les challenges sociétaux, d’une part, et sur le cadre légal, politique et les modes de fonctionnement des acteurs publiques, d’autre part, sont de sérieuses garanties pour accompagner efficacement les porteurs de projets ambitieux.

 

Conférence sur l’Europe par le Président Valéry Giscard d’Estaing

VGE

Le 25 novembre 2014, nous étions présents à une conférence sur l’Europe, dans les salons du Jockey Club à Paris. Le Président Valéry Giscard d’Estaing, pose la question : « Quelle Europe voulons-nous ? », et il y répond à sa manière, avec éloquence et simplicité.

Le message principal du Président est sur son site www.europa-vge.com :

Ce projet d’Europa vous appartient. Pour le mener à bien, il vous faudra abandonner beaucoup de vos pensées négatives, l’égoïsme individuel, la peur du changement, et croire dans l’espoir de bâtir une des grandes civilisations du XXIe siècle !

Valéry Giscard d’Estaing

 

 

Le PO régional de la Région Franche-Comté est approuvé !

Les Régions françaises vont pouvoir conduire le déploiement des objectifs européens qu’elles ont prévus dans les Programmes Opérationnels 2014-2020.

Pour rappel, les PO déclinent les thématiques européennes au niveau régional grâce à la  description des axes, mesures et actions nécessaires à l’atteinte des objectifs stratégiques fixés.

Absiskey a rédigé le PO FEDER et FSE de la Région Franche-Comté.

Selon le communiqué de presse de la Commission Européenne (CP PO France approbation 4 PO 2014 – 2020-1) :

ces programmes sont en adéquation avec les objectifs européens qui soutiennent l’innovation dans les régions et octroient des fonds importants à la R&D et à l’innovation, en investissant par exemple dans les universités et les centres de recherche.

CR AUVERGNE nbCR FRANCHE-COMTECR AQUITAINE nbCR LANGUEDOC-ROUSSILLON nb

 

Un décryptage plus précis complètera cette actualité…

Absiskey, partenaire des Ducs d’Angers, est sur la glace

Pour la première fois de leur histoire, la patinoire d’Angers et les Ducs d’Angers reçoivent les ½ finales de la Continental Cup de Hockey sur Glace (la Champions League du football en quelque sorte) les 21, 22 et 23 novembre 2014.
Absiskey, en qualité de partenaire majeur, sera présent dans les tribunes… mais aussi sur la glace !
Ce sera l’occasion pour les spectateurs angevins de voir évoluer sur la glace de grandes équipes européennes.

Partenaire des Ducs d'Angers

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