4 décembre 2014

Les solutions TIC au service des politiques publiques

Les solutions TIC au service des politiques publiques : des projets à la croisée des expertises d’Absiskey

Une revue de presse réalisée par Pauline Marteau et Aurélie Arliaud
PaulineMARTEAU   ArliaudAurelie

Absiskey Collaborative Projects en sait quelque chose : les partenariats publics/privés pour développer de nouvelles solutions TIC prennent de l’ampleur ! Absiskey assure ainsi le management du projet ClouT, un projet collaboratif dont l’objectif est d’aider les villes à combiner les avantages de l’Internet des Objets et du Cloud Computing afin de renforcer l’implication du citoyen dans une logique de ville intelligente (« smart cities »). Il s’agit d’aider les quatre municipalités partenaires (Santander en Espagne, Fujisawa et Mitaka au Japon et Gênes en Italie) à faire face aux multiples enjeux qu’elles doivent relever :

  • gestion de l’éclairage public,
  • amélioration du trafic,
  • prévention des catastrophes naturelles
  • ou bien stimuler des activités sociales et culturelles notamment pour les personnes âgées.

Ce projet a déjà beaucoup fait parler de lui, en témoigne sa page de presse !

scoopitDe leur côté, les acteurs publics, qu’Absiskey Politiques Publiques accompagne, co-développent de plus en plus de projets avec des acteurs privés en ce sens : la Communauté d’Agglomération de Montpellier a ainsi lancé l’opération « Montpellier agglomération cité intelligente », en partenariat avec IBM. Cette multinationale a même lancé un programme spécifique « Smarter cities » afin de développer les villes intelligentes (pour plus de détails, voir la Gazette des Communes n°35 du 22 septembre 2014 : le territoire transformé en laboratoire urbain »). Signe que les villes sont en veille sur le sujet : l’agence d’urbanisme de Lyon a créé une page scoopit sur les smarts grids, l’une des composantes importantes des smart cities (mais pas la seule !).

usine-digitaleL’Usine Nouvelle de son côté consacre également un dossier sur les 67 villes intelligentes les plus avancées, et décrypte les perspectives de business en lien avec ces smart cities en plein développement. Voici la carte qu’ils dressent de ces villes, par domaine concerné par cette approche renouvelée des politiques publiques.Carte

Carte : 67 villes qui osent l’intelligence – http://www.usine-digitale.fr

Le numérique pragmatique au sein des collectivités

Mais les TIC ne redessinent pas que les politiques urbaines : toute l’action publique est concernée. Les TIC peuvent ainsi être utilisées pour améliorer l’efficacité des services à la population. Ainsi, en Saône et Loire, afin de raccourcir le temps d’attente pour l’attribution d’un logement suite au dépôt des dossiers, des commissions d’attribution des logements sociaux dématérialisées ont été mises en place. Chaque membre de la commission a accès en temps réel aux dossiers de demande, et peut voter via une tablette sécurisée imaginée par Novaway, une start-up de Mâcon (le système est dénommé Attriweb). Les commissions se tiennent désormais 2 fois par semaine au lieu de 2 fois par mois, ce qui permet de statuer sur un dossier en 3 jours (les dossiers délicats pouvant être traités en commissions physique).
Les TIC peuvent également aider les collectivités à redevenir « maitres de la facturation » selon les termes du DGS du Conseil Général du Loiret, Jean-Charles Manrique. Déjà 9274 boitiers « Lysbox », créés par la société toulousaine Sigfox, ont été déployés chez les bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie afin d’en améliorer la gestion. Ce boitier permet entre autres d’établir un relevé des prestations effectuées auprès des bénéficiaires par les organismes d’aide à la personne, les infirmières etc. Il simplifie la gestion administrative et financière des allocations. Le Conseil Général prévoit de l’utiliser pour améliorer la qualité de services rendus aux bénéficiaires de l’APA : le boitier comportant un capteur de température, il pourrait être utilisé pour améliorer la réactivité des secours lors des canicules ou grands froids ; il est également envisagé de le relier aux capteurs de fumées, aux capteurs de chute etc. (pour plus d’informations sur ces deux projets, voir la Gazette des Communes n°37 du 6 octobre 2014).

Les TIC sont également utilisées pour améliorer la qualité de la concertation citoyenne et renforcer l’implication des habitants dans la définition de l’action publique. Dans la continuité des conseils de quartier, des réunions de concertations mises en place pour élaborer les projets de territoires, les TIC sont un moyen puissant et ludique pour repenser les rapports entre les décideurs publics et la population. Par exemple, à Paris, les citoyens sont invités à utiliser l’application « Dans ma rue » afin de désigner les lieux où ils souhaiteraient voir un projet de végétalisation être réalisé. A Barcelonne, la municipalité développe le projet « Fab city » : plusieurs fab labs ont été lancé dans la ville. Chacun de ces laboratoires de fabrication numérique mêlant valeurs du « Do it yourself » et celles de résilience doit permettre aux habitants de proposer un nouveau visage pour la ville de demain (pour plus d’informations, voir la Gazette des Communes n°38 du 13 octobre 2014).

L’affaire de tous et par tous !

Ces projets stimulent les relations entre les citoyens et les collectivités, et contribuent à renouveler les modes d’intervention des politiques publiques (innovation de politique publique, voir à ce propos la success story de la Biovallée®). Elles demandent un travail davantage transversal, que ce soit sur un plan sectoriel/thématique ou en ce qui concerne la diversité des profils d’acteurs impliqués (élus, entreprises privés, citoyens, experts etc.). Ce phénomène est encore relativement récent, et beaucoup de questions techniques mais aussi éthiques (sécurité et utilisation des données privées par les collectivités) surgissent : les collectivités et leurs partenaires ont besoin d’appui non seulement pour imaginer la mise en œuvre de ce nouveau concept, mais aussi pour bien définir les limites à ne pas franchir (voir l’article de la gazette sur les « big mother » dans son dossier consacré aux smart cities), ou encore pour assurer un modèle économique viable de la solution TIC dans le temps.

L’expertise d’Absiskey sur les projets collaboratifs de recherche et d’innovation en TIC pour relever les challenges sociétaux, d’une part, et sur le cadre légal, politique et les modes de fonctionnement des acteurs publiques, d’autre part, sont de sérieuses garanties pour accompagner efficacement les porteurs de projets ambitieux.

 

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